Relationship between marine growth and sea survival of two anadromous salmonid fish species
Jensen, Arne Johan; Finstad, Bengt; Fiske, Peder; Forseth, Torbjørn; Rikardsen, Audun H.; Ugedal, Ola
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http://hdl.handle.net/11250/2489494Utgivelsesdato
2017Metadata
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Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences. 2017, 00 (0000), 1-8. 10.1139/cjfas-2016-0408Sammendrag
This study found empirical evidence supporting the “growth–survival” paradigm in the marine phase of Arctic char (Salvelinus alpinus) and brown trout (Salmo trutta). The paradigm postulates that larger or faster-growing individuals are more likely to survive than smaller or slower-growing conspecifics. The study employed long-term (25 year) capture data from a trap in the River Halselva in Norway during annual migration between marine and freshwater environments. Similar results were found for both species. Growth during the sea sojourn and return rates were positively correlated, linking increased survival with growth. Specific growth rate, survival, and duration of the sea sojourn of first-time migrants were correlated, suggesting that common environmental conditions at sea influence annual fish productivity. Freshwater and sea temperatures affected migration timing, whereas annual variation in marine growth and survival did not correlate with temperatures. This suggests that other factors such as variation in energy intake were the main source of annual growth variations. Moreover, the marine growth rate of the two species may signal annual overall fjord ecosystem production, especially related to their main prey. Résumé : L’étude fait état de preuves empiriques appuyant le paradigme de « croissance–survie » chez les phases marines de l’omble chevalier (Salvelinus alpinus) et de la truite de mer (Salmo trutta). Ce paradigme postule que les individus plus grands ou a` croissance plus rapide sont plus susceptibles de survivre que leurs conspécifiques plus petits ou a` croissance plus lente. Nous avons utilisé des données de capture de longue durée (25 ans) obtenues d’un piège dans la rivière Halselva, en Norvège, durant les migrations annuelles entre les milieux marins et d’eau douce. Des résultats semblables ont été obtenus pour les deux espèces. Il y a une corrélation positive entre la croissance durant le séjour en mer et les taux de retour, témoignant d’un lien entre un taux de survie plus élevé et la croissance. Le taux de croissance, la survie et la durée du séjour en mer des individus migrant pour la première fois sont corrélés, ce qui donne a` penser que des conditions ambiantes communes en mer influencent la productivité annuelle des poissons. Les températures de l’eau douce et de mer ont une incidence sur le moment de la migration, alors que les variations annuelles de la croissance et de la survie en mer ne sont pas corrélées a` la température. Cela porte a` croire qu’un autre facteur, tel que la variation de l’apport énergétique, constituerait la principale cause de variation de la croissance annuelle. En outre, le taux de croissance en mer des deux espèces pourrait refléter la production annuelle globale de l’écosystème du fjord, particulièrement en ce qui concerne leurs proies principales. [Traduit par la Rédaction]