Influences of migration phenology on survival are size-dependent in juvenile Atlantic salmon (Salmo salar)
Journal article, Peer reviewed
Published version
Åpne
Permanent lenke
http://hdl.handle.net/11250/2452442Utgivelsesdato
2017Metadata
Vis full innførselSamlinger
- Publikasjoner fra CRIStin - NINA [2411]
- Scientific publications [1437]
Sammendrag
Long-distance migratory species can reduce mortality risks by synchronizing the migration event and create confusion
by swamping predators with high densities. To reduce confusion, predators are known to primarily select aberrant prey. We
hypothesized that at the start of their sea sojourn, particularly small and large Atlantic salmon (Salmo salar L., 1758) would spread
the risk by also migrating at other times of the year. Based on data from the Norwegian river Imsa between 1976 and 2015, we
found that juveniles, 14–19 cm in total length, started their sea sojourn during a short period between late April and early June.
However, more than 20% of fish 13 cm or shorter migrated downstream between October and March, whereas 55% of fish 20 cm
or longer migrated downstream between July and September. The regular-sized, spring-migrating juveniles had 2–3 times higher
survival at sea than similar-sized conspecifics migrating to sea at other times of the year. The survival at sea for smaller juveniles
was not improved by migration in spring relative to winter, and the survival of the largest juveniles was similar in spring and
summer. Thus, the migration phenology appears adapted to survival in a high-risk environment by changing the timing
according to their sizes.
Les espèces qui migrent sur de longues distances peuvent réduire leurs risques de mortalité en synchronisant leur
migration, créant ainsi la confusion chez les prédateurs en les approchant en grande densité. Il est établi que, pour réduire cette
confusion, les prédateurs sélectionnent en premier lieu des proies aberrantes. Nous avons postulé que, au début de leur séjour
en mer, les saumons atlantiques (Salmo salar L., 1758) petits ou grands, en particulier, répartissent le risque en migrant aussi a`
d’autres moments de l’année. Des données provenant de la rivière Imsa, en Norvège, pour la période de 1976 a` 2015, ont permis
de constater que les juvéniles de 14 a` 19 cm de longueur totale initiaient leur séjour en mer durant une courte période entre la
fin d’avril et le début de juin. Toutefois, plus de 20 % des poissons de 13 cm ou moins migraient vers l’aval entre octobre et mars,
alors que 55 % des poissons de 20 cm ou plus migraient de juillet a` septembre. Les juvéniles a` migration printanière de taille
normale présentaient un taux de survie en mer de deux a` trois fois plus élevé que leurs conspécifiques de taille semblable
migrant vers la mer a` d’autres périodes de l’année. La migration printanière n’améliorait pas la survie en mer des juvéniles plus
petits par rapport a` la migration hivernale, et la survie des juvéniles plus grands était semblable au printemps et en hiver. Ainsi,
la phénologie de la migration semble s’adapter a` la survie dans un milieu a` haut risque par la modification du moment de la
migration en fonction de la taille. [Traduit par la Rédaction]
Mots-clés : poisson anadrome, saumon atlantique, écologie de la migration, moment de la migration, mortalité, évitement des
prédateurs, Salmo salar, saumoneaux.